L’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux – pollution de l’air, absence de végétation – peut accroître les vulnérabilités en matière de santé. Or les zones géographiques qui cumulent les expositions à de multiples facteurs de stress environnementaux sont aussi souvent celles dans lesquels résident les populations les plus modestes… L’analyse de trois chercheuses de l’Inserm et de Santé publique France.

Alors que le changement climatique s’accélère partout sur la planète, un nombre croissant d’études suggère que l’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air ou l’absence de végétation, peut accroître les vulnérabilités en matière de santé.

Cela est d’autant plus vrai que les populations les plus exposées sont souvent aussi les plus défavorisées. Protéger au mieux la santé nécessite donc de mieux comprendre les interactions entre expositions environnementales et défaveur sociale…

Au sommaire :

• Les populations les plus défavorisées sont aussi les plus exposées ;
• Détermination des « points noirs environnementaux » ;
• Plus de 4 millions de Français concernés ;
• Un outil pour les scientifiques ainsi que pour les parties prenantes.