Les députés ont définitivement adopté le prolongement du plafonnement de la hausse des loyers à 3,5 %, hier, lors d’un ultime vote à l’Assemblée. Après deux rejets au Sénat, le dispositif devait s’interrompre initialement à la fin du mois, ce qui risquait d’entraîner une hausse de 6 % des loyers.

Les députés ont définitivement adopté, hier, en nouvelle lecture, le prolongement du plafonnement de la hausse des loyers, par 137 voix (députés de la majorité avec LR, RN et Liot) pour et 34 contre, alors que celui-ci allait expirer à la fin du mois. Seuls les députés de gauche s’y sont opposés, ceux-ci voulant aller plus loin avec la mise en place du gel des loyers.

Pour rappel, les sénateurs, à majorité de droite, avaient rejeté à deux reprises la proposition de loi du député Renaissance de Gironde Thomas Cazenave, en exprimant leur désaccord tant sur « la méthode »  – jugée « précipitée »  et « impréparée »  – que sur « l’ampleur de la réponse à apporter face à une crise du logement et du pouvoir d’achat […] qui méritait bien mieux »…

Au sommaire :

• Un gain d’au moins « 15 euros par mois »  pour les locataires ;
• Le gel des loyers rejeté.

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