Prendre le temps de réfléchir sur la situation de la jeunesse dans les quartiers populaires c’est, pour un-e élu-e, gagner du temps pour agir au quotidien. En effet, on ne trouve pas les bonnes réponses à des questions mal posées. C’est mon expérience de maire d’une ville populaire qui travaille depuis plus de 20 ans avec Joelle Bordet pour comprendre ce qui bouge, ce qui s’exprime aujourd’hui dans la jeunesse qui ne ressemble pas à ma jeunesse.
Il n’y a pas de recette, se serait trop facile ! Mais des lignes fortes de compréhension sur ce qu’il se joue, aujourd’hui, dans cette partie de la jeunesse, qui permet d’adapter notre intervention à chaque réalité de terrain. La ville, l’élu-e local-e est un des trois premiers contacts de cette jeunesse avec la République, avec la police et l’école.
De notre posture, de nos politiques, de nos actions permettant ou pas de faire des expériences communes, nous créons, ou pas, les conditions d’une jeunesse dont l’esprit critique est un moteur pour nos combats d’émancipation humaine.
Alors n’hésitez pas, venez confronter votre avis, vos expériences, votre sens critique avec nous lors de la formation du 29 mars sur les jeunes des villes et quartiers populaires.
Patrice Leclerc
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