A la suite des nouvelles annonces gouvernementales du lundi 6 décembre dernier, l’Association des Petites Villes de France (APVF) présidée par Christophe Bouillon, ancien député de Seine-Maritime, Maire de Barentin, et dont le président délégué est Loïc Hervé, sénateur de Haute-Savoie, réaffirme avec force la détermination des petites villes à contribuer à la lutte contre le nouvel épisode épidémique qui frappe le pays.
Cela fait bientôt deux ans que les Maires des petites villes ont su répondre présents. Toutefois, alors que la crise sanitaire s’allonge, l’APVF fait part de la fatigue des agents territoriaux sur le terrain déjà sous pression et parfois fragilisés et désorganisés par les réponses en « stop and go » apportées à la pandémie. Les petites villes sont néanmoins prêtes à mobiliser de nouveau des moyens pour assurer la meilleure couverture vaccinale possible du rappel, par exemple en mettant en place des centres de vaccination de proximité pour les personnes se présentant sans rendez-vous.
L’APVF souligne cependant que ces efforts ne pourront être fructueux que si des moyens financiers et logistiques sont déployés par l’Etat. En effet, les objectifs de vaccination, auxquels l’APVF souscrit, ne pourront être atteints que si les doses de vaccin sont fournies en quantités suffisantes aux centres de nos communes, et ce pour l’ensemble des vaccins, pour ne pas éroder la confiance de nos concitoyens dans ce geste nécessaire.
L’APVF demande en outre davantage de cohérence dans les dispositifs proposés. Ainsi, les mesures exigées lors du temps périscolaire devraient être identiques à celles du temps scolaire. Nos élus soulignent toutefois la difficulté de limiter les brassages d’enfants de classes ou d’établissements différents dans le cadre périscolaire, ce qui n’est pas sans effet sur la propagation du virus.
L’APVF demeure par conséquent fidèle à sa méthode : celle de la co-construction des solutions entre les collectivités territoriales et l’Etat. Elle demande ainsi à ce qu’une rencontre puisse être organisée entre le Premier ministre et les associations représentatives des collectivités d’ici Noël pour évoquer les modalités pratiques d’organisation de la vaccination et les protocoles applicables dans les écoles. L’efficacité des mesures engagées dépend de notre capacité à coordonner nos actions.
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Actualité du jourCinquième vague covid : les petites villes répondent présentes, mais demandent à ce que les moyens suivent
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Il serait urgent et responsable que les élus locaux exigent que le vaccin devienne un bien public notamment par des vœux pris dans toutes les communes et collectivités en même temps que ces exigences qui même de simple bon sens sont insuffisantes pour rompre la spirale infernale des vaccinations à répétition. Il est clair que les variants des virus potentiellement résistants aux vaccins, même à ARN m, n’attendent pas à la frontière d’obtenir des visas et que les mutations responsables sont liées à la circulation virale.