Des élus de tous bords politiques dépeignent un climat anxiogène dans les quartiers populaires, fortement touchés par la hausse des prix de l’énergie. Ils attendent un soutien de l’Etat pour accompagner ces territoires à peine remis de la crise liée au Covid-19.
Gilles Leproust, en ce moment, ne dort pas très bien. Cette semaine, le maire communiste d’Allonnes (Sarthe) doit présenter en conseil municipal une modification de son budget primitif. La raison : 600 000 euros de frais supplémentaires prévus « à cause des dépenses d’énergie dans nos bâtiments publics, qui explosent », sur un budget total de 17 millions d’euros.
Il n’y a pas que pour le président de l’association Ville & Banlieue que les nuits sont courtes ces derniers temps. « Le raz de marée commence, mais le pire est encore devant nous », alerte Damien Allouch. Comme la plupart de ses collègues en banlieue, le maire socialiste d’Epinay-sous-Sénart (Essonne) s’inquiète des conséquences de la crise énergétique et de l’inflation dans les quartiers populaires. « Il y a un climat très anxiogène en ce moment, renchérit-il. La question qui se pose pour les habitants des quartiers est de savoir s’ils pourront sortir la tête de l’eau de cette nouvelle crise. » Alors, à l’heure de la présentation du projet loi de finances 2023 du gouvernement, les élus municipaux entendent alerter les pouvoirs publics sur une situation déjà très compliquée…
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Sur le même sujet, réécoutez l’émission de France Culture « Inflation, salaires, prix de l’énergie…De l’Etat aux élus locaux, que peuvent les politiques ? » avec Philippe Rio, maire de Grigny (91) en cliquant sur le lien suivant.
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