Le 104e Congrès a été l’occasion pour l’AMF de demander à l’État un nouvel acte de décentralisation et un renforcement des ressources des collectivités. Le gouvernement n’y a répondu que partiellement.
Le débat d’orientation générale du 104e Congrès des maires a permis à David Lisnard, président de l’AMF, de décrire les fortes tensions auxquelles sont aujourd’hui soumis les élus locaux.
« Les maires sont des praticiens du quotidien, ils doivent relever de multiples défis climatiques, économiques, sociaux, numérique, sécuritaire, énergétique, et résoudre une crise civique. Ils veulent être utiles et apporter des solutions à leurs concitoyens. Or, ils sont sous la tutellisation financière de l’État et subissent une bureaucratie et un carcan règlementaire qui entravent leur action. Il faut leur redonner le pouvoir d’agir de manière urgente ! », a lancé David Lisnard, président de l’AMF, le 22 novembre, en ouverture du 104e Congrès. Exemples emblématiques de cette «complexification » de l’action locale, les textes règlementaires relatifs au zéro artificialisation nette (ZAN) «élaborés par l’administration centrale sans concertation avec les élus et donc inapplicables et dangereux pour le développement des communes rurales. L’AMF a déposé un recours et le gouvernement est en train de les réécrire », a illustré le maire de Cannes (06).
Devant les congressistes réunis Porte de Versailles, il a donc appelé l’État à engager une «révolution copernicienne », à rebours du mouvement de recentralisation en cours, qui comportera plusieurs axes : appliquer le principe de subsidiarité, privilégier la différenciation territoriale car l’uniformité n’est pas la bonne réponse aux crises actuelles, mettre en œuvre une simplification administrative, respecter la libre administration des collectivités, les doter de ressources pérennes garantissant leur autonomie financière et fiscale, revoir l’organisation territoriale de l’État »…
Au sommaire :
- « Une grande loi sur les libertés locales » ;
- Insatisfactions sur les finances locales ;
- Les réponses du gouvernement.
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