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Sport : plus vite, plus haut, plus féminin !

par | 29.03.22 | Actualité, Sport

De nombreux freins persistent à la pratique physique et sportive des femmes et des jeunes filles. Les collectivités ont un rôle majeur à jouer pour favoriser le dévelop­pement du sport au féminin. Outre l’événementiel, la subvention est le levier le plus employé, avec l’enjeu de gommer, peu à peu, le caractère inégalitaire des politiques publiques sportives.

« Le système sportif est historiquement dirigé par des hommes, pour des hommes », explique ­Dominique ­Charrier, sociologue à la faculté des sciences du sport de l’université Paris-Saclay. « Nous sommes donc confrontés à une difficulté ancienne, même si nous constatons quelques progrès. » La preuve par les chiffres : en 2020, seize femmes ont été élues à la présidence de l’une des 113 fédérations sportives, contre douze lors du mandat précédent. Fait notable : l’élection de ­Brigitte ­Henriques à la tête du Comité national olympique et sportif français. Sur les terrains, la pratique licenciée féminine progresse également, elle est passée de 30 %, en 2000, à 38 %, en 2020.

Du côté des délégations des collectivités territoriales, premiers financeurs publics du sport en France, la parité est encore loin d’être à portée de main. Première adjointe à la mairie de La Rochelle (77 200 hab., Charente-Maritime) et représentante de l’Andes, ­Catherine ­Léonidas évalue à « un peu plus de 25 %, la part de femmes chargées des sports dans les communes et intercommunalités. Nous sommes largement minoritaires, mais la proportion augmente petit à petit », assure-t-elle. Cette disparité exerce-t-elle un impact sur la politique sportive locale ? D’après une étude de l’Andes, réalisée en 2018, dans près de deux cas sur trois, la place du sport correspondait à un « axe implicite ou non formalisé », voire « pas abordé du tout ». Le constat d’alors : « Il n’y a pas encore une totale prise en compte de la problématique liée au développement de la pratique sportive féminine. »

Au sommaire :

  • Appel à projets « sports solidaires » ;
  • Des écarts de un à quatre entre un club masculin et un club féminin ;
  • Des freins à lever.

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