Dans un communiqué de presse du 27 janvier 2022, l’Association des Maires Ville & Banlieue de France dresse un bilan un an après le Comité Interministériel des Villes.
Il y a tout juste un an, se tenait à Grigny dans l’Essonne le comité interministériel des villes avec à la clé un plan de 3 milliards d’euros. Le chef du gouvernement, accompagné de plusieurs ministres, annonçait toute une série de mesures pour la rénovation urbaine, le soutien aux activités sportives, le renfort de la sécurité ou encore l’extension des cités éducatives et des quartiers de reconquête républicaine…. L’heure était à la mobilisation pour les quartiers et banlieues populaires ou, plus précisément, à un rattrapage pour nos territoires qui accumulaient depuis plusieurs années un retard dans les moyens de droit commun et qui sont restés longtemps dans l’angle mort de ce quinquennat.
Dès 2017, c’est à Grigny même que nous avions, avec des responsables associatifs et des habitants de nos quartiers, lancé un appel suite à une annonce de baisse de crédits de la politique de la ville. Le « rapport Borloo » présenté en 2018, qui proposait un nouveau cadre de travail en accordant une place à la co-construction, a été écarté par le gouvernement qui a préféré une mise en oeuvre partielle. Trois ans après, en novembre 2020, nouvel appel au secours lancé par plus de 200 maires, représentants d’agglomérations, élus départementaux et régionaux qui demandaient dans une lettre au président de la République, à ne pas être oubliés par le plan de relance…
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