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L'Anses appelle à améliorer la qualité de l'air dans le métro

par | 10.06.22 | Actualité, Environnement, Transport

Dans un avis publié ce 8 juin, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de poursuivre les actions pour limiter les expositions des usagers dans les enceintes ferroviaires souterraines, en réduisant les concentrations des particules en suspension dans l’air. Elle propose en ce sens des indicateurs de suivi pour renforcer la surveillance de la qualité de l’air dans ces environnements. Les réseaux de métro de huit agglomérations en France sont concernés, Île-de-France en tête.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a recommandé dans un avis publié ce 8 juin de renforcer les actions pour améliorer la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines (EFS) – les réseaux de métro – et de mieux la mesurer. L’Agence avait été chargée en 2019 par les pouvoirs publics d’une étude sur la faisabilité d’élaborer des « valeurs guides de l’air intérieur » (VGAI) dans les réseaux souterrains dont disposent sept agglomérations en France – Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rennes, Rouen et Toulouse, le réseau francilien étant de loin le plus important en France et l’un des plus fréquentés au monde.

Le taux de particules en suspension dans l’air (PM10, PM2,5 en µg.m-3)y est « en moyenne trois fois plus élevé que dans l’air extérieur urbain », souligne l’Anses. Leur composition est cependant différente avec une teneur élevée en éléments métalliques, dont le fer en particulier, et également en carbone élémentaire et organique, précise l’Agence. Spécifique à l’activité ferroviaire souterraine, cette pollution est causée par l’usure des matériaux due au freinage des rames, par les contacts entre le matériel roulant et la voie ferrée ou encore par la remise en suspension des poussières du fait de la circulation des rames, explique-t-elle…

Au sommaire :

  • Réduire la pollution aux particules ;
  • Indicateurs de qualité de l’air mesurant mieux les concentrations ;
  • Plan d’action francilien.

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