Un rapport de l’Institut des politiques publiques (IPP), présenté jeudi 26 juin, met en lumière les mécanismes de la ségrégation résidentielle en France métropolitaine. Il décrit la façon dont la répartition des ménages, notamment les plus modestes, s’organise sur le territoire et le rôle, parfois paradoxal, joué par le logement social dans ces dynamiques. Le rapport propose également un nouvel outil, l’IPS Logement, pour mieux comprendre et agir sur ces enjeux cruciaux de cohésion sociale.
Bien que le logement social vise la mixité, il révèle parfois l’inverse : une ségrégation encore bien ancrée. C’est ce que constate une nouvelle étude de l’Institut des politiques publiques (IPP), un centre de recherche rattaché à l’École d’économie de Paris, qui lève le voile sur la façon dont les Français sont répartis dans les villes et les quartiers. Le rapport, fruit d’un travail financé notamment par la Fédération des entreprises sociales pour l’habitat (ESH), montre combien la ségrégation sociale, c’est-à-dire la séparation des habitants selon leur niveau de vie, reste très présente, et que le logement social, malgré ses efforts, joue un rôle parfois ambivalent dans cette dynamique.
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