L’exécutif a ouvert le 6 mai, lors de la conférence financière des territoires, des discussions avec les élus locaux sur les finances et la contribution des collectivités à la réduction du déficit public. L’occasion d’évoquer l’état des lieux des finances locales et de mettre sur la table plusieurs pistes pour freiner les dépenses, notamment dans le domaine de la fonction publique territoriale. Quatre groupes de travail vont être lancés pour poursuivre les échanges et parvenir à des « orientations » en juillet.
Le Premier ministre a lancé le 6 mai en fin d’après-midi, à l’Hôtel de Roquelaure, une séquence de discussions avec les élus locaux sur les finances de leurs collectivités, dans la perspective du projet de budget pour 2026. Alors que l’AMF, refusant de faire de la « figuration », avait boycotté la grand-messe de la mi-avril, l’ensemble des associations d’élus locaux ont bien été présentes à cette « conférence financière des territoires », à laquelle ont participé également quatre ministres (Aménagement du territoire, Travail, Économie et Comptes publics), les présidents du Comité des finances locales (André Laignel), du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (Philippe Laurent) et du Conseil national d’évaluation des normes (Gilles Carrez), des représentants des administrations de l’État, des parlementaires et des personnalités (dont Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières, que le gouvernement a chargé d’une « mission sur la performance des collectivités locales »).
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