Cette étude, menée par l’Institut Terram et Chemins d’avenirs avec l’Ifop, rompt avec l’approche habituelle du rural perçue depuis la ville, au profit d’une classification liée à la faible densité de population des territoires. Ici, les territoires ruraux correspondent aux communes « peu denses » et « très peu denses », soit 88 % des communes et un quart des jeunes de 15 à 29 ans (26 %).
Lorsqu’on interroge les jeunes ruraux sur le lieu où ils souhaitent mener leur vie, une division quasiment équitable apparaît entre ceux qui désirent rester dans leur territoire (48 %) et ceux qui veulent le quitter (52 %). En comparaison, les jeunes urbains sont moins nombreux à vouloir rester dans leur lieu d’origine (41 %, contre 59 % qui souhaitent bouger).
Plus le niveau de vie des jeunes ruraux est élevé, plus forte est la volonté de rester : 55 % des jeunes ruraux aisés expriment leur intention de demeurer dans leur territoire, contre seulement 43 % pour ceux issus de milieux populaires…
Lire l’enquête Ifop pour l’Institut Terram et Chemins d’avenirs
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