Ces dernières années, la pollution sonore a été érigée en enjeu de santé publique majeur, tant au niveau européen que français. Les effets délétères d’une exposition chronique au bruit ne sont plus à démontrer. Rénovation acoustique, pouvoir de police du maire… Impossible d’être exhaustif mais, malgré tout, les collectivités ne manquent pas d’outils et d’initiatives pour améliorer la qualité de l’environnement sonore.
Un scooter qui fait des allers et retours dans la rue, un marteau-piqueur qui ne s’arrête pas, un avion qui passe… Le bruit, ce n’est pas seulement une nuit blanche et des maux de tête, c’est, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le second facteur environnemental provoquant le plus de dommages sanitaires en Europe, juste derrière la pollution de l’air. L’an dernier, le Programme des Nations unies pour l’environnement consacrait un chapitre de la nouvelle édition de son rapport « Frontières » à la pollution sonore comme une « question émergente d’ordre environnemental » d’importance.
Le bruit représente aussi un poids financier non négligeable : l’Ademe et le Conseil national du bruit évaluent, dans une étude de 2021, le coût social du bruit, en France, chaque année, à 147 milliards d’euros. Celui des transports correspond à 66,5 % de la facture, mais y figurent également ceux de voisinage (des particuliers et des activités professionnelles, environ 17,9 %) et ceux du milieu du travail (14,2 % ; dont celui en milieu scolaire pour 1,3 milliard d’euros à lui seul)…
Au sommaire :
- Maires ruraux ou urbains, tous concernés ! ;
- Des plans de prévention obligatoires ;
- Des verbalisations par radar l’an prochain.
LE FIL DES ÉLU·E·S
Actualité du jourPollution sonore : Les collectivités ne peuvent plus faire la sourde oreille
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