L’histoire commence dans une commune de moins de 1000 habitants. Des élus d’opposition se voient refusés par la maire, à plusieurs reprises, le financement – pourtant obligatoire – de formations utiles à l’exercice de leur mandat. Les élus concernés décident de ne pas se laisser faire.
Après tout, un droit est un droit. Il se dit qu’il fut revendiqué pour la première fois à la fin du 19è siècle par des élus issus de la classe ouvrière pour pouvoir se faire entendre face aux tenants de la bourgeoisie !
En tous cas, ce droit est reconnu dans notre pays depuis 1992.
De courriers en interpellations, en passant par l’accompagnement du CIDEFE, une année s’écoule. Et puis, la Préfecture tranche : « Dès lors que le budget alloué à la formation en 2022 n’était pas entièrement consommé, la formation aurait dû être prise en charge par la commune ». « Et bing ! » comme disent les plus jeunes d’entre nous.
D’après nos informations, depuis ce rappel du bureau de la légalité, la maire a accordé toutes les formations souhaitées par les élus d’opposition …
L’histoire commence dans une commune de moins de 1000 habitants, mais elle se répète bien trop souvent ces dernières années dans bien des communes de France.
L’histoire raconte qu’Il ne faut rien lâcher.
Après tout, un droit est un droit.
Peux-t’on avoir la référence de la réponse faite, pour que je puisse m’en servir, car dans ma commune, Saint André de roquepertuis, une élue s’est vu adresser ce type de refus.
Merci d’avance