La transition écologique sera locale ou ne sera pas, affirment, dans une tribune au « Monde » , plus d’une centaine de présidents ou vice-présidents de métropoles, communautés de communes, d’agglomérations et urbaines, qui demandent à l’Etat de leur en donner les moyens, et de cesser de mettre en concurrence les territoires.
L’urgence de la transition écologique est dans toutes les têtes. Ceux qui, cet été, ont été privés d’eau, ont dû fuir et combattre les incendies, ou qui peinent à régler leurs factures d’électricité et de gaz le ressentent intimement. Les pouvoirs publics nationaux ont fixé un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone en 2050.
Est-ce à l’Etat qu’incombe la réalisation de cet objectif ? Oui, bien sûr, mais pas seul ! En pratique, ses moyens opérationnels sont limités et ce sont les collectivités et acteurs locaux qui vont faire. Et particulièrement les communautés de communes, les agglomérations et les métropoles.
La première ministre ne s’y est pas trompée. Devant les présidents d’intercommunalités réunis le 7 octobre à Bordeaux, Elisabeth Borne a déclaré : « Alors qu’il revient à l’Etat et aux régions de donner les grandes orientations, les intercommunalités sont les maîtres d’œuvre de la transition écologique dans les territoires. »
Au sommaire :
- Donner des moyens aux acteurs locaux ;
- Une ingénierie locale pérenne et qualifiée ;
- Une demande urgente.
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