En remettant l’alimentation au coeur des enjeux de notre société, la crise sanitaire a montré au consommateur urbain l’importance des circuits courts pour lui assurer des produits frais et accessibles. Le développement des différentes formes d’agriculture urbaine (agriculture urbaine professionnelle, agriculture urbaine d’insertion par l’activité économique, jardins associatifs) s’en est trouvé renforcé notamment par des appels à projets financés par le volet agricole du plan de relance en 2021. Mais sous ses différentes formes, les pratiques d’agriculture urbaine sont soumises à des exigences contradictoires, relevant pour partie de l’agriculture et pour d’autres de l’urbanisme, dans un contexte de raréfaction du foncier. De nombreux acteurs en-dehors du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) et du monde agricole sont impliqués : Ministères en charge de l’écologie, de la ville, du travail et de l’insertion, de la santé, collectivités territoriales, associations, bailleurs sociaux, entreprises, … Les porteurs de projets d’agriculture urbaine, souvent non issus du monde agricole, méconnaissent les règles du droit rural et ne se tournent pas vers le MAA.
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