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Face à la surchauffe urbaine et au manque d'eau, quelles solutions pour les collectivités ?

par | 17.06.22 | Actualité, Eau/assainnissement, Environnement

Alors que le gouvernement a annoncé ce 14 juin le lancement d’un fonds de 500 millions d’euros pour la « renaturation des villes », l’Ademe a compilé dans un guide très complet les solutions pouvant être déployées pour lutter contre le phénomène d’îlot de chaleur urbain. Le Cerema rappelle également dans une étude les alternatives à la climatisation pour rafraîchir durablement les bâtiments. Pour pallier le manque de pluie l’été, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a en outre présenté récemment des dispositifs de recharge artificielle des nappes phréatiques. Plusieurs projets sont à l’étude avec des collectivités. Mais la démarche est encore balbutiante en France.

Les deux-tiers de la population française vivent en ville aujourd’hui. Des citadins directement exposés à la hausse du thermomètre. Alors que la température en milieu urbain est en moyenne de 4°C plus élevée que dans les zones rurales environnantes, le différentiel peut aller jusqu’à 12°C la nuit en période de fortes chaleurs. Comment expliquer ce microclimat urbain ? A la campagne, la végétation utilise le soleil et l’eau du sol pour la photosynthèse, puis restitue à l’atmosphère l’eau puisée dans le sol, une « évapotranspiration » qui s’arrête la nuit. Mais en ville, les surfaces largement imperméables emmagasinent l’énergie solaire. Et pendant la nuit, les bâtiments, les routes en bitume et les trottoirs relâchent dans l’air la chaleur accumulée.

Connu sous le nom d' »îlot de chaleur urbain » (ICU), ce mécanisme devient « surchauffe urbaine » lorsqu’on y ajoute l’inconfort thermique des habitants, qui dépend aussi de paramètres plus individuels (âge, logement sous les toits mal isolés, métabolisme…). Avec des impacts sanitaires majeurs. « La situation des citadins soumis à ces conditions extrêmes peut conduire à des coups de chaleur et des déshydratations jusqu’à la mort des personnes les plus fragiles », souligne l’Ademe dans son guide « Rafraîchir les villes- Des solutions variées » paru il y a tout juste un an mais qui reste tout à fait d’actualité. Lors de la canicule historique de 2003 qui avait fait plus de 15.000 morts en France, la surmortalité avait ainsi atteint 141% à Paris ou 80% à Lyon, contre 40% dans les villes petites et moyennes, selon Santé Publique France…

Au sommaire :

  • Mesures « émergentes ou éprouvées » contre les îlots de chaleur urbains ;
  • Solutions « vertes », « grises »… ;
  • … et « douces » ;
  • Fraîcheur des bâtiments ;
  • Recharge maîtrisée des nappes phréatiques : des solutions émergentes ;
  • Une cinquantaine de sites recensés en France.

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