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Un pas de plus dans la gestion écologique des espaces verts

par | 9.09.22 | Actualité, Écologie, Environnement

La loi « Labbé » de 2014, interdisant les pesticides, a démocratisé de nombreuses techniques et modes de gestion alternatifs des espaces verts. Les directions des espaces verts, de l’urbanisme et de la voirie doivent œuvrer ensemble. Un important travail de sensibilisation des acteurs privés et particuliers reste à réaliser.

Après l’éradication progressive des pesticides de tous les espaces publics et privés, en vertu de la loi « Labbé » du 6 février 2014, y ­compris des cimetières et de la plupart des terrains sportifs, depuis ce 1er juillet, comment agir pour favoriser encore plus la biodiversité ? Le graal des espaces verts aujourd’hui est de faciliter la vie et de faire en sorte qu’elle se développe au fil des saisons avec le minimum de ressources, c’est-à-dire de réaliser une gestion écologique des jardins telle qu’elle est défendue par la démarche EcoJardin. Celle-ci est portée par Plante & cité et l’agence régionale de biodiversité d’Ile-de-France, qui faisait le point sur ses dix ans d’existence lors d’un colloque à Versailles, le 31 mai.

Une décennie de recul des professionnels montre qu’une telle gestion est possible partout : dans les parcs historiques, les squares de quartiers, les cimetières, les habitats collectifs sociaux, les abords de voies, les sites industriels et même les aéroports… Après avoir longtemps lutté contre la faune et la flore, Aéroports de Paris, repenti, a décroché le label « ­EcoJardin ». A ­Orly (Val-de-Marne), ADP déclare accueillir « des centaines d’oiseaux », que sa gestion différenciée – c’est-à-dire un entretien des espaces adapté selon leurs caractéristiques et leurs usages – permet d’attirer sur certaines zones.

L’ambition végétale des pôles urbains, exprimée lors des municipales, implique de travailler avec les services techniques et les urbanistes. Car l’accroissement de la végétation comme mode d’adaptation au changement climatique a des conséquences sur les réseaux et le foncier. Or ce travail de concert n’est « pas si courant », selon ­Cathy ­Biass-Morin, directrice des espaces verts de ­Versailles (84 800 hab., ­Yvelines) et vice-présidente de l’Association des ingénieurs territoriaux de ­France, chargée de la transition écologique.

Au sommaire :

  • Le cojardinage facilité ;
  • Une approche artistique basée sur l’existant ;
  • L’embauche d’écologues, un vrai plus.

Lire la suite dans La Gazette des Communes

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