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Les intercos déclarent la guerre aux panneaux publicitaires

par | 3.03.22 | Actualité, Intercommunalité, Urbanisme

Le règlement local de publicité intercommunal remplace les règlements communaux, afin de réguler et d’harmoniser l’affichage sur le territoire. Le règlement s’applique aux afficheurs, en limitant le nombre de panneaux publicitaires, ainsi qu’aux commerces et locaux, en encadrant les enseignes et les pré-enseignes. Les afficheurs ont deux ans pour se mettre en conformité. Jusqu’en 2024, les communes restent chargées de la mise en demeure et de l’enlèvement des panneaux.

Moins 70 % de publicités à Nantes métropole, des panneaux de 4 mètres carrés maximum pour le Grand Lyon, interdiction pure et simple des panneaux scellés au sol en campagne et dans les centres-bourgs à Rennes métropole.

En cours d’élaboration, les RLPI, introduits par la loi « Grenelle 2 » du 12 juillet 2010, frappent fort, avec un objectif assumé pour ces trois métropoles : lutter contre la pollution visuelle induite par la publicité (panneaux de 8 ou 12 mètres carrés) et, dans une moindre mesure, celle des pré-enseignes (les panneaux indiquant la proximité d’un commerce) et des enseignes. « Les RLPI de Rennes, Nantes et Lyon sont excessivement et injustement restrictifs », assure ­Stéphane ­Dottelonde, président de l’UPE, représentant les afficheurs. « Certaines dispositions sont tellement restrictives qu’en réalité c’est une interdiction de fait ! »

Un choix assumé par le Grand Lyon (59 communes, 1,41 million d’hab.) : « C’est sûr que les afficheurs ne sont pas très heureux de ces modifications, réagit ­Philippe ­Guelpa-Bonaro, vice-président chargé du climat, de l’énergie et de la réduction de la publicité. Mais notre objectif est justement d’améliorer la ­visibilité des acteurs économiques locaux en réduisant la place de la publicité pour les grandes multi­nationales. » Le même argument revient à chaque fois : pas question de s’attaquer aux entreprises locales, il s’agit de réduire drastiquement les « sucettes », ces grands panneaux publicitaires, parfois déroulants, lumineux et/ou numériques, qui peuplent les entrées de ville…

Au sommaire :

  • Des échanges musclés ;
  • Le juste équilibre ;
  • Les récalcitrants dans le viseur.

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1 Commentaire

  1. Personnellement je suis contre tout débordement publicitaire concernant les entreprises et surtout les plus grandes . Sauf que on constate que certaines intercommunalités ou communes en profite pour supprimer des panneaux d’expression libre avec tous les prétextes possibles ! Et là cela demande réflexion et action ce me semble !
    J’ajoute que j’avais envoyé courriel à la rédaction (sur la question des formations) courriel auquel je n’ai toujours pas de réponse.
    Bien fraternellement,
    Marie-France WINGHARDT

    Réponse

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