Les maires confrontés à l’obligation d’organiser un scrutin en moins de trois semaines, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, font face à de très importantes difficultés. Peu à peu, des réponses concrètes de l’État sont données, comme par exemple sur la possibilité, en cas de besoin, de changer les lieux habituels des bureaux de vote en cas d’indisponibilité. Mais le temps presse !
L’AMF en avait alerté le gouvernement dès le lendemain de la dissolution : l’exécutif n’a peut-être « pas pleinement conscience » des difficultés que vont rencontrer les maires pour organiser les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, non seulement dans un délai aussi contraint mais, de surcroît, dans une période estivale.
Depuis, les témoignages se multiplient et confirment les craintes exprimées par l’AMF. De nombreux agents des communes ont prévu des congés début juillet, et seront autant de chaînons indispensables manquant à l’organisation du scrutin. Par ailleurs, dans nombre de communes, des événements étaient prévus de longue date qui vont venir se télescoper avec les jours de scrutin : fêtes patronales, festivals, journée des associations, etc. Avec, à chaque fois, une indisponibilité des salles habituellement dédiées à l’installation des bureaux de vote et des agents communaux qui seront occupés ailleurs. Sans parler de la question des assesseurs, déjà compliquée en temps normal, mais qui le sera plus encore au début de l’été…
Au sommaire :
- Demande à déposer en urgence pour espérer un arrêté avant dimanche ;
- Informer les électeurs.
LE FIL DES ÉLU·E·S
Actualité du jourÉlections législatives : si nécessaires, les demandes de changement de lieu d’un bureau de vote doivent être déposées de toute urgence
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