Mardi soir, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à réguler les meublés de tourisme, réaction du Groupe CRCE-K au Sénat sur ce vote.
Bien que la majorité sénatoriale, soutenue par le gouvernement, ait décidé de maintenir un plafond de 120 jours de location Airbnb par an pour les résidences principales et de préserver la niche fiscale exorbitante dont bénéficient les loueurs Airbnb – des décisions qui semblent déconnectées des réalités locales et des besoins des citoyens – des avancées notables ont néanmoins été réalisées grâce aux débats.
De Paris à Biarritz, d’Annecy à Saint-Malo, les Français ressentent les effets des locations saisonnières : l’accès au logement devient de plus en plus difficile, la vie de quartier se dégrade, les petits commerces de proximité disparaissent, et même des écoles doivent fermer leurs portes dans les zones les plus touchées.
La proposition de loi initiale permettait aux communes de limiter le nombre de jours de location à 90 jours par an sur Airbnb pour une résidence principale. La décision du Sénat de revenir à 120 jours est contestable, car peu de gens disposent de 120 jours de vacances par an, et il est difficile de croire que cette mesure ne favorisera pas des formes d’activités commerciales déguisées….
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