Plusieurs élues locales et élus locaux à travers la France se sont vivement opposé·es à l’utilisation du 49.3, hier après-midi, par le gouvernement pour imposer sa réforme des retraites sans vote de l’Assemblée nationale :
Réforme des retraites : ensemble restons mobilisés jusqu’au retrait de la loi
Cet après-midi, en annonçant l’utilisation du « 49.3 », le gouvernement de Monsieur Macron a pris la grave décision d’imposer sa réforme des retraites, sans vote de l’Assemblée nationale, sourd au front uni des syndicats et de l’opinion publique très majoritairement opposée à cette réforme et qui réclame son retrait depuis deux mois.
Les habitants de Bonneuil en font partie. Ils ont été des centaines à participer aux manifestations et aux rassemblements. Ils sont en effet déjà fortement impactés par les crises et les difficultés, par les emplois précaires et les carrières hachées, notamment les jeunes et les femmes. Cette réforme ne fera qu’aggraver leur vie et dégrader leur santé…
Lire la suite du communiqué du maire de Bonneuil-sur-Marne
Déni de Démocratie à l’assemblée nationale
La réforme des retraites soumise à l’article 49-3 de la constitution, c’est une nouvelle fois le Parlement et singulièrement l’Assemblée Nationale qui sont foulés aux pieds, la Démocratie écrasée. Pas de débat, pas de discussion, le Gouvernement et le Président de la République s’entêtent pour nous imposer une loi injuste et injustifiée.
Avec l’intersyndicale et l’ensemble de celles et ceux qui ne veulent pas de cette réforme, nous disons « NON » à ces agissements antidémocratiques.
La majorité des Françaises et des Français expriment par les grèves, les manifestations, dans les sondages leur opposition à cette réforme qui veut leur voler 2 ans de vie…
Lire la suite du communiqué du groupe communiste du Département du Gard
Le Président et le Gouvernement tirent sur la Démocratie
En utilisant le 49-3 pour faire adopter une réforme des retraites, dont toutes les justifications avancées ont été balayées d’un revers de la main, le Président et son gouvernement ont choisi la lâcheté, l’arrogance et le mépris.
Le mépris du Peuple, mais à cela nous sommes habitués, et aussi le mépris de la Démocratie. Non seulement ils la piétinent, mais ils le font en l’insultant.
Depuis le 31 janvier, malgré les difficultés financières que connaissent nombre de nos concitoyens, plusieurs millions de françaises et de français ont choisi de se mobiliser, de sacrifier une partie de leur salaire pour dire leur refus de la réforme des retraites. Ce n’est pas rien ! Cela ne peut s’ignorer à coup de bras d’honneur ou de 49-3, surtout lorsque tous les sondages d’opinion révèlent un soutien populaire massif aux manifestations. Et elles ont été pacifiques, familiales et débordantes de créativités, ces manifestations !
La réponse du Gouvernement est la pire qu’il pouvait y avoir. Le 49-3 est clairement une tentative de mettre fin à toute poursuite des mobilisations, mais c’est l’inverse qu’il va déclencher. Nous l’affirmons, derrière leurs discours offusqués, le Président et son gouvernement sont en train de saborder la Démocratie en s’attaquant au pouvoir législatif des représentants du Peuple.
Oui, nous le voyons, nous l’entendons ce soir, c’est la colère légitime qui a été déclenchée, pas le renoncement. Nous enjoignons le Gouvernement à convoquer le Peuple pour qu’il tranche à travers un référendum.
Tant que cela n’aura pas été obtenu, nous – élus de la République – appelons les citoyens à généraliser les actions et à rejoindre les mobilisations pacifiques partout en Dordogne. La légitimité est de leur côté.
*Communiqué commun de Marie-Claude Varaillas, Sénatrice de Dordogne ; Fanny Castaignede, Conseillère régionale ; Jacques Auzou, Chevalier de la Légion d’Honneur, Président du Grand Périgueux et Maire de Boulazac Isle Manoire.
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