Avec le soutien du plan de relance, les projets alimentaires territoriaux se sont multipliés et près de 400 PAT, dont une quarantaine de niveau 2, sont actuellement reconnus par le ministère de l’Agriculture. Les trois quarts sont portés par une collectivité territoriale, les communautés de communes étant notamment de plus en plus à la manœuvre. Localtis a fait le point sur ce « boom » des projets avec le Réseau national des PAT, alors que les territoires ne savent pas encore de quels moyens ils disposeront, à partir de l’été prochain, pour poursuivre les démarches.
Près de 400 projets alimentaires territoriaux (PAT) sont désormais reconnus par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a indiqué ce dernier sur son site le 24 janvier 2023. Plus exactement, 387 PAT sont reconnus, dont une quarantaine de niveau 2 (projets opérationnels) et les autres de niveau 1 (projets émergeants). Un changement d’échelle des démarches labellisées a eu lieu ces deux dernières années avec les 80 millions du plan de relance et le ministère souligne que l’objectif d’avoir un moins un PAT reconnu par département est atteint
Le PAT est un projet de territoire « collectif et systémique », visant à « rapprocher tous les acteurs de l’alimentation » et à « mettre en cohérence l’ensemble des démarches pour développer une alimentation durable et une alimentation de qualité », rappelle le ministère dans une présentation figurant sur son site. Il ajoute que le dispositif est fondé « sur des démarches volontaires et ascendantes », d’où la diversité des périmètres d’actions et des porteurs de projet – commune, établissement public de coopération intercommunale (EPCI), département, pôle d’équilibre territorial et rural (PETR), parc naturel régional (PNR) ou encore association…
Au sommaire :
- Les trois quarts des PAT portés par une collectivité ;
- Enchevêtrement ;
- « Grande incertitude » sur les financements.
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