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Inflation : toutes les petites villes ne sont pas logées à la même enseigne

par | 7.12.22 | Actualité, Finances, Inflation

L’inflation galopante affecte les villes de 2.500 à 25.000 habitants avec une intensité variable, selon une étude de la Banque postale pour l’Association des petites villes de France (APVF). Les marges de manœuvre de ces communes sont très hétérogènes. Les villes de moins de 5.000 habitants sont pénalisées par une part plus lourde des factures d’énergie dans leur budget.

Avec une progression de leurs ressources de 2,9% et, en parallèle, une croissance de leurs dépenses de fonctionnement de 2,8%, les 4.095 petites villes que compte la France ont terminé l’année 2021 en meilleure santé. Leur épargne brute – différence entre les recettes de fonctionnement et les dépenses de fonctionnement – s’est élevée à 5,2 milliards d’euros, en hausse de 3,6%. Ces villes comprises entre 2.500 et 25.000 habitants ont ainsi pu porter leurs dépenses d’investissement (hors remboursements de la dette) à 8,3 milliards d’euros en 2021, soit 314 euros par habitant en moyenne (+ 4,3%). Dans le même temps, l’endettement de leurs budgets principaux a reculé de 2,7% pour atteindre 20,5 milliards d’euros (soit 780 euros par habitant). « La très grande majorité des petites villes avaient, fin 2021, une situation de leur dette qui était tout à fait satisfaisante », selon Luc-Alain Vervisch, directeur des études de la Banque postale, qui présentait à la presse, ce 6 décembre, une étude financière réalisée pour l’Association des petites villes de France (APVF). Par ailleurs, la trésorerie des petites villes a progressé de 13% l’an dernier. En fin d’année, elle s’établissait à 11,4 milliards d’euros (c’est-à-dire 434 euros par habitant).

Mais, si l’année 2021 est celle d' »un vrai rebond » pour les petites villes, elle « cache des disparités très importantes » entre les communes de cette catégorie, a souligné Luc-Alain Vervisch. En témoigne l’hétérogénéité des niveaux d’épargne brute des petites villes, c’est-à-dire les sommes qui permettent de financer une part substantielle de l’investissement et de rembourser les emprunts. Si celle-ci s’établissait à 198 euros par habitant en moyenne en 2021 pour l’ensemble des petites villes, elle ne dépassait pas 122 euros par habitant pour un quart d’entre elles. 43 d’entre elles présentaient même « une épargne brute négative ». Mais, par ailleurs, un quart des petites villes avaient une situation florissante, avec une épargne brute supérieure à 241 euros par habitant…

Au sommaire :

  • é Charges de centralité ;
  • Fermetures de services publics ;
  • Fonds vert très attendu.

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