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Plan de relance : un euro d'ingénierie territoriale sécurise 117 euros d'investissement public

par | 29.04.22 | Actualité, Aménagement du territoire

Pour déployer correctement les 10 milliards d’euros d’investissement public de France Relance prévus pour les projets territoriaux, le besoin en effectifs d’ingénierie amont serait de l’ordre de 80 à 100 consultants à plein temps pendant cinq ans. C’est le calcul effectué par la Scet, filiale de la Caisse des Dépôts, Citadia, Aatiko Conseils et CEI, dans une étude intitulée « L’ingénierie territoriale, une aubaine pour les territoires (et pour la France !) ».

Quels sont les effets de l’ingénierie mise en œuvre dans le cadre du plan de relance dans les territoires ? C’est à cette question que s’intéresse l’étude « L’ingénierie territoriale, une aubaine pour les territoires (et pour la France !) » que vient de publier la Scet, filiale de la Caisse des Dépôts, spécialisée dans le conseil aux collectivités et l’appui à l’économie mixte, et les cabinets Citadia (urbanisme et aménagement), Aatiko Conseils (conseil aux bailleurs sociaux) et CEI (conseil immobilier). Le plan de relance prévoit l’équivalent de 10 milliards d’euros pour le soutien aux projets territoriaux. Pour déployer ces financements, la Banque des Territoires et l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) ont mis en place des mécanismes d’appui aux territoires les plus en demande, apportant ainsi des expertises en matière de conception de projets, d’aménagement, de développement économique, de création de nouveaux équipements collectifs, mais aussi de digital et d’innovation.

A partir du retour d’expérience mené sur l’accompagnement de plus de 400 collectivités locales, l’étude signale un double effet positif de cette ingénierie territoriale. Elle note en premier lieu un impact positif d’accélération et de sécurisation des projets de l’ordre de 25% sur dix à quinze ans pour le territoire concerné. « Mieux qualifiés et structurés, davantage pilotés dans leur phase amont, avec une vitesse de décaissement accélérée, les projets sortent plus rapidement de terre, et donc l’effet d’entraînement significatif sur l’économie locale est, au bout d’un cycle d’investissement, accru », souligne l’étude, qui pointe aussi les difficultés liées au décaissement des financements de France Relance : 47 milliards d’euros, soit près de la moitié du plan de 100 milliards d’euros, avaient bien été engagés à fin octobre 2021, mais seuls 29 milliards d’euros avaient été effectivement consommés…

Au sommaire :

  • « Il y a encore des zones où l’ingénierie manque » ;
  • Une nouvelle « diagonale du vide ».

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