A l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Ademe, 22 projets ont été retenus pour participer à l’expérimentation « Objectif ZAN » ou zéro artificialisation nette. Ces collectivités expérimentatrices bénéficieront d’un accompagnement technique et financier pour travailler sur différents leviers de lutte contre l’artificialisation des sols.
Pour rappel, la loi Climat et résilience du 22 août 2021 grave dans le marbre « l’objectif national d’absence de toute artificialisation nette des sols en 2050 », le « ZAN ». Pour y parvenir, le texte indique que « le rythme de l’artificialisation des sols dans les dix années suivant la promulgation de la présente loi (le 22 août), doit être tel que, sur cette période, la consommation totale d’espace observée à l’échelle nationale soit inférieure à la moitié de celle observée sur les dix années précédant cette date ».
Dans cette perspective et pour accompagner l’ensemble des acteurs qui contribuent au développement de territoires « zéro artificialisation nette », un appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été lancé par l’Ademe en juillet dernier. 22 projets lauréats, illustrant la diversité de la problématique de l’artificialisation des sols, ont été dévoilés le 17 mars : issus de 10 régions, ils sont portés par des collectivités de toute taille et représentent des territoires urbains et ruraux, montagnards et littoraux. L’expérimentation s’articulera avec d’autres dispositifs, tels les ateliers des territoires, le fonds friches, les territoires pilotes de la sobriété foncière portés par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et le Plan urbanisme, construction, architecture (PUCA) – et les ressources produites seront disponibles sur la plateforme expérimentations urbaines de l’Ademe…
Lire la suite sur le site de l’Association des Petites Villes de France
0 commentaires