À la surprise générale, le gouvernement a introduit hier, au Sénat, un amendement visant à autoriser, pour l’élection présidentielle de l’an prochain, le vote par anticipation dans la semaine précédant le scrutin. Une initiative qui a stupéfait bon nombre de sénateurs et qui choque l’AMF.
C’est une manœuvre pour le moins hardie que tente le gouvernement en introduisant, sans en avoir averti qui que ce soit et sans concertation, un amendement sorti de nulle part et autorisant le vote par anticipation à l’élection présidentielle, dans une commune « au choix » des électeurs.
Au sommaire :
- Ce que dit l’amendement ;
- Pourquoi la méthode fait débat ;
- Nombreuses questions ;
- Des sénateurs « en colère ».